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Un regard sur 150 ans de communications de la Police d'Ottawa
Par Dawson Hébert-Arsenault, décembre 2017
(avec données tirées du « A History of the Ottawa Police » de Gilles Larochelle)
Aujourd'hui, la technologie propose une foule de manières de contacter la police, mais comment s'y prenait-on il y a 150 ans?
Ottawa au 19e siècle, c'était un tout autre lieu et une toute autre époque. Cette bourgade de bûcherons était crainte à travers l'Amérique du Nord en raison des bagarreurs et des durs à cuire qui l'habitaient. Les chantiers du Canal Rideau y attirèrent, d'à travers le monde, des hommes qui travaillaient et buvaient avec la même ardeur. En ces jours-là, les motifs communs d'arrestation de l'époque comprenaient l'ivresse et l'inconduite, les propos injurieux, et la fréquentation ou l'exploitation de maisons closes (qu'on appelait alors « maisons de débauche »). En ces premiers jours, la seule manière d'alerter un policier à une urgence était de l'interpeller dans la rue.
En 1877, Alexander Graham Bell vint à Ottawa en vue de négocier la première location publique d'un téléphone au Canada, qui fut installé à Rideau Hall. En 1882, la Ville installa un téléphone dans la résidence privée du chef de police. Cet appareil fut la première ligne permanente permettant de contacter le corps policier d'Ottawa.
Les téléphones résidentiels n'étaient pas d'usage courant avant l'arrivée, en 1900, du premier système téléphonique à batterie centrale. Auparavant, les citoyens n'auraient pas été en mesure de passer un appel téléphonique à la police.
Parmi les autres améliorations apportées par le service de police en matière de communication, on compte l'installation de radios unidirectionnelles dans les voitures de police en 1935 (seulement quatre voitures en ce temps-là). En 1941, les agents en patrouille obtinrent des émetteurs-récepteurs leur permettant de communiquer avec la répartition policière.
Au fil du siècle, le rôle du téléphone au sein des services d'urgence s'accrut considérablement. Dans les années 1970, la Police Ottawa munit chacun de ses agents de faction d'une radio bidirectionnelle portative, ce qui améliora radicalement la sûreté et l'efficacité des agents en service.
En 1978, la Police d'Ottawa fut le premier service de police au Canada à mettre en œuvre une répartition assistée d'ordinateur. À l'époque, ce système était le plus avancé en son genre.
En 1988, Ottawa passa au système téléphonique d'urgence 9-1-1, en vigueur à ce jour. Ce système permit aux gens de tout âge et de tout milieu de simplement composer le 9-1-1 sur le téléphone le plus près pour appeler à l'aide.
De nos jours, avec ses 120 membres, le Centre des communications gère les appels d'urgence et tous les autres appels à travers la ville. Ces employés appuient et déploient les agents afin que ceux-ci arrivent rapidement sur les lieux pour servir la collectivité.
Le Centre de communication et service 9-1-1 d'Ottawa traite annuellement près de 400 000 appels de service et comprend des services de traduction disponibles en tout temps et en 142 langues.