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Fêtons le 150eanniversaire du Canada avec un coup d'œil sur la police à Ottawa, « hier et aujourd'hui »
Par Lysia Filotas, mai 2017
(avec données tirées du « A History of the Ottawa Police » de Gilles Larochelle)
C'est dur à croire, mais la ville d'Ottawa, sous ses formes diverses, existe depuis plus longtemps que le Canada a été un pays. En fait, notre communauté fut établie en 1855, une bonne douzaine d'année avant la confédération.
À l'occasion de l'anniversaire de notre pays, nous allons jeter un regard « hier et aujourd'hui » sur divers aspects de la police, en débutant par un bref aperçu historique.
Il y a cent cinquante ans, le Service de police d'Ottawa (SPO) avait une allure considérablement différente de celle de l'important organisme d'application de la loi qu'il est devenu depuis lors.
Les racines du SPO remontent à neuf agents à qui l'on confia la tâche de rétablir l'ordre dans la communauté de Bytown, violente, sans foi ni loi, et bourrée de conflits.
À l'encontre des agents de nos jours, ces policiers de Bytown ne portaient ni uniforme officiel ni arme à feu. Le corps de police n'était armé qu'en certaines occasions spéciales.
En outre, ces hommes ne touchaient pas de salaire régulier, mais étaient plutôt rémunérés en fonction des tâches qu'ils menaient à bien. Ces tâches allaient de la capture de chiens, vaches et chevaux errants, à l'inspection d'établissements pour en vérifier la propreté, en passant par la perception d'impôts. Si un agent appréhendait un malfaiteur, sa bonne action lui valait la somme d'un dollar.
Ce n'est qu'en 1866 - une année entière après que la constitution du village de Bytown et son adoption du nom d'Ottawa - que les agents furent rassemblés en une organisation à plein temps, recevant rémunération périodique pour leur travail. L'une des premières tâches du SPO était d'ordonner les propriétaires de puisards à les nettoyer ou se voir imposer des sanctions en vertu des règlements de la commission d'hygiène.
Il s'écoulerait bien des années avant qu'une policière ne se joigne à une équipe demeurée, jusque-là, exclusivement masculine. Flora Ann Campbell fut la première à être admise dans les rangs du corps policier, ce qui eut lieu le 31 décembre 1913.
Les années de service de Campbell attestèrent du besoin de policières pour veiller à la prévention du crime et à la protection des femmes et des filles. En 1936, Alice Goyette devint la deuxième femme à faire partie du SPO.
Avec la croissance du corps policier, la nécessité de locaux plus vastes se fit ressentir. En conséquence, la Police d'Ottawa connut plusieurs logis temporaires au centre-ville au cours des 50 années suivantes, jusqu'au jour où elle s'établit dans son emplacement présent sur la rue Elgin, qui fut construit en 1983.
Ottawa obtint des milliers d'hectares de terrain des villages de Nepean et de Gloucester, et la population de la ville passa de 162 442 habitants en 1949 à 193 219 l'année suivante. Aujourd'hui, environ 900 000 personnes habitent Ottawa, dont le territoire s'étale sur 2778 kilomètres carrés.
Les débuts d'expansion de la ville apportèrent au SPO un tout nouvel ensemble de responsabilités. Les agents se retrouvèrent confrontés à des problèmes ruraux, notamment de retrouver des veaux égarés et chevaux en cavale, et d'élucider des vols de foin. Les projets d'habitation et les entreprises faisant partie des terrains nouvellement acquis devaient également faire l'objet de patrouilles.
Les années 1960 furent pour le SPO une période de modernisation. À cette époque, des sections du corps commencèrent à se spécialiser en se concentrant sur des types particuliers de crimes.
Parmi les diverses unités spécialisées, on retrouvait l'escouade des fraudes, qui, en plus de faire enquête sur les fraudes, intervenaient en cas d'alertes liées aux vols de banques et braquages de commerces. De plus, deux voitures patrouillaient la ville lors des heures d'ouverture des banques.
Une technologie plus sophistiquée, comme par exemple un système de recherche d'information amélioré, qui réduisit le délai de recherche de dossiers et d'empreintes digitales de près de deux semaines à quelques minutes, fut aussi instaurée au poste de police dans les années 1960.
Ces changements ont contribué à la transformation du SPO en l'un des principaux organismes d'application de la loi que l'on retrouve présentement au Canada.
De nos jours, la police à Ottawa poursuit son évolution afin de mieux répondre aux besoins de la collectivité.
L'organisation continue à mettre en œuvre des méthodes inédites afin de maintenir la paix, l'ordre et la sûreté à Ottawa.
Soyez des nôtres tout au long de l'année, alors que nous examinerons de nombreuses facettes de l'évolution du domaine policier au fil du dernier siècle et demi.