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Une célébration des femmes du SPO d'hier, d'aujourd'hui et de demain
LE PASSÉ
La Police de Bytown fut mise sur pied en 1855, mais 58 ans devaient s'écouler avant que la première femme, Flora Campbell, ait l'occasion de prêter serment de servir et protéger l'intérêt public.
Au départ, on lui confia la responsabilité du standard téléphonique. Au cours des 21 années que dura sa carrière, elle s’occupa principalement d’accusées devant comparaître devant les tribunaux. Dans des cas où les accusations étaient rejetées, la policière Campbell était chargée de les aider à se trouver un emploi.
À la suite de sa démission en 1935, Flora ne fut pas remplacée, puisque l'on considérait son rôle comme étant celui d'une travailleuse. Toutefois, sur les instances de plusieurs groupes de femmes locaux, Alice Goyette, une veuve âgée de 37 ans et mère de deux enfants, fut embauchée. Elle touchait un salaire annuel de 1160$, tandis que ses collègues masculins recevaient 1915$.
En 1950, Edna Harry fut la première femme à porter l'uniforme du SPO. Il comprenait une jupe, une chemise, une tunique, une cravate, des chaussures, un chapeau, l'insigne - et un sac à main.
En 1960 vint la formation des Dames auxiliaires de la Police d'Ottawa, et des femmes furent dès lors embauchées pour appliquer les règlements relatifs au stationnement, gérer la circulation, et s'occuper des constats de collision. Elles avaient un pouvoir d'arrestation mais ne portaient pas d'arme à feu. Les candidates devaient être âgées entre 21 et 26 ans, avoir terminé au moins deux ans de leurs études secondaires, mesurer au moins 1,52 m (5 pi) et peser au moins 54 kg (120 lb).
C'est en 1979 que la Police d'Ottawa se mit à embaucher des femmes pour assumer les pleines tâches d'un agent de police.
LE PRÉSENT
Toute jeune, Christie Cacchione désirait faire carrière dans la police.
« Une agente est venue rencontrer ma classe. Sa façon de nous parler et sa présence en uniforme m'ont grandement impressionnée. Sa collectivité lui tenait à cœur, c'était évident. Je me suis dit: c'est ça que je veux faire. »
Elle a figuré au tableau d'honneur à l'école secondaire et fait du bénévolat à la Mission d'Ottawa. Elle étudia en techniques policières au Collège Algonquin, où elle obtint son diplôme avec mention, et décrocha le prix de l'Institut de police et de sécurité publique. Afin d'acquérir de l'expérience dans le domaine policier, elle entra dans la Section des communications générales du Service de police d'Ottawa.
19 ans plus tard, l'agente Cacchione a travaillé dans la patrouille, aux événements spéciaux, à l'escorte routière et aux enquêtes sur les collisions. En tant que membre de l'équipe du 150e anniversaire, elle a contribué à la création des plaques commémoratives en souvenir des agents ayant perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions.
« C'est l'une des choses dont je suis la plus fière. Les plaques sont affichées dans nos immeubles à la vue de tous pour que l'on voie quel sacrifice ces agents ont fait pour leur collectivité, et pour qu'ils ne soient pas oubliés », dit-elle.
Récemment, l'agent Cacchione s'est qualifiée pour le grade de sergente. Néanmoins, ses ambitions professionnelles ne l'ont pas empêché d'élever une famille.
Mère de deux enfants, elle attend son troisième auprès de son époux, qui est agent de la GRC. Selon elle, miser en priorité sur l’équilibre travail-vie privée est la clé de leur réussite, tant sur le plan familial que sur le plan professionnel.
« On a besoin de s'organiser pour être présents pour nos emplois comme pour nos enfants. Je travaille fort et j'aime mon boulot, mais quand je suis de repos, je n'y songe plus. Je fais de la place pour ma famille et pour mes intérêts hors-travail. C'est ainsi que je me repose et que je me recharge pour le métier qu'on mène, qui est très intense. »
L'AVENIR
En guise de retour à l'endroit d'une pionnière, Alice Goyette serait certes fière de savoir que son arrière-petit-fils s'est engagé dans sa voie. L'agent Mike Showler s'est joint aux rangs du SPO en 2014.
Contrairement à l'époque d'Alice, on compte aujourd'hui plus de femmes que jamais optant pour une carrière dans la police.
L'agente Charlene Abella grandit à Hamilton, l'une de quatre filles. Après avoir obtenu son diplôme en Techniques policières au Collège Mohawk, elle s'intéressa à la partie théorique du travail policier. Elle s'inscrivit en Criminologie à Université Carleton avec une mineure en psychologie. Là, elle évolua au sein de l'équipe de basketball et, lors de sa dernière année, mena l'équipe au championnat national USports en 2018.
L'agente Abella fut la première de sa famille à opter pour une carrière dans la police. « Nous sommes une famille très unie, et ma mère et mon père ont trouvé difficile que je m'installe à Ottawa. Mais j'étais tombée en amour avec la ville et les gens d'ici, et je savais que c'était l'endroit où je voulais vivre et travailler. »
Comme toutes les recrues, sa première affectation fut celle de la patrouille. « Je suis très enthousiaste de faire partie de la police, et je travaille avec un excellent peloton », ajoute-elle.
Elle souhaite un jour se joindre à l'Unité des armes à feu et des bandes de rue ou à une Équipe de ressources de quartier ou scolaires. Pour l'instant, elle est heureuse de patrouiller et de contribuer au bien-être de sa nouvelle collectivité.
Notre ville semble être entre bonnes mains.