Testing XSL
file://e:\websites\public\12571880\12571880_OttawaPoliceService\fr\rotatingimages\rotatingImageData.xml
defaultInterior
Gendarmes et blogueurs : Réaction de la Police d'Ottawa face aux bêtes sauvages
À mes yeux, l'un des plus beaux avantages de vivre ici dans la région de la capitale nationale, c'est que je peux conduire 15 minutes dans pratiquement n'importe quelle direction et me retrouver hors de la jungle de béton et en pleine nature. Comme bien des habitants de la RCN, je suis fervent de divers sports et activités récréatives de plein air.
Même si la proximité de la nature est l'une des plus attrayantes facettes de la région, cette proximité n'est pas dépourvue de conséquences. Qu'il s'agisse des êtres humains empiétant sur les habitats naturels, d'un environnement changeant, ou d'une pénurie alimentaire, les cas de bêtes sauvages s'aventurant au sein des secteurs urbains et des banlieues de notre ville ne cesseront pas de se produire, et c'est souvent à nos premiers intervenants qu'il incombe de résoudre la situation.
Un récent appel de service mettant en cause un jeune ours noir au marché By a illustré comment, lorsque les circonstances le permettent, le Service de police d'Ottawa et ses partenaires peuvent réintroduire sécuritairement l'animal dans son habitat naturel. Chacun des premiers intervenants présents ressentit ce jour-là une immense satisfaction de la tâche accomplie. Nous fûment tous fort heureux de recevoir la photo du « Byward Bear » déambulant dans un sentier forestier de Lanark, plus tard dans la journée.
On souhaite bien que chaque cas de bête égarée en zone urbaine puisse être résolu ainsi, mais il s'agit d'un processus complexe. J'aimerais expliquer un peu ce qui se produit et le pourquoi des gestes que nous posons dans de telles situations.
Lorsque un gros ou dangereux animal se retrouve en ville, le premier rôle du Service de police d'Ottawa dans ces circonstances est de protéger les vies humaines. Cela dit, dans la mesure du possible, nous tâcherons toujours de recourir au minimum possible de force et d''intervention directe pour atteindre l'objectif. Souvent, en banlieue, le simple positionnement stratégique de véhicules de police aura l'effet de guider l'animal vers un lieu où il présentera peu de danger à la population.
Dans d'autres cas, nous devons contenir l'animal à l'intérieur d'une zone stratégique, où il sera moins susceptible de blesser quelqu'un, puis nous planifions notre intervention avec nos partenaires, notamment la Commission de la capitale nationale, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts, le Service des règlements municipaux de la Ville d’Ottawa, la société de protection des animaux, le Service des incendies d'Ottawa et le Service paramédic d'Ottawa. Nous visons à protéger la population sans devoir blesser l'animal.
En conséquence, il peut s'avérer nécessaire de demander aux gens de demeurer à l'intérieur de leur logis ou leur lieu de travail pour atténuer la nervosité de l'animal, réduisant au minimum la possibilité qu'il tente de s'échapper. Dans le meilleur des cas, l'un de nos organismes partenaires administrera un calmant à l'animal, nous permettant de nous en occuper pendant qu'il est neutralisé. Cela permet d'envisager des dénouements plus favorables à l'animal, tout en préservant la sûreté du public et des premiers intervenants.
Chaque année, malheureusement, des incidents impliquant des animaux en milieu urbain se produisent, ceux-ci représentant un risque réel et immédiat à des vies humaines. Dans ces cas, la police doit immédiatement avoir recours à la force mortelle. Parfois, le niveau d'agressivité manifesté par l'animal rend impossible un recours à d'autres interventions. Dans d'autres cas, même si l'on parvient à contenir l'animal, il s'avère, à la lumière d'une consultation d'experts en la matière, que le plus prudent recours est d'euthanasier l'animal sans le faire souffrir. Ce n'est jamais l'issue souhaitée, mais les fléchettes anesthésiantes ne sont malheureusement pas efficaces à 100%, elles peuvent prendre plusieurs minutes à faire effet, et pendant ce temps, un gros animal peut infliger bien des dommages et possiblement mettre en péril des vies humaines.
Ne l'oubliez pas, si l'animal pèse moins de 34 kg (75 lb), appelez la Ville d'Ottawa en faisant le 3-1-1.
Si certains animaux sauvages ont l'air mignons, ils peuvent cependant être dangereux. Si vous apercevez un animal sauvage, quel qu'il soit, en milieu urbain, vous devriez en informer immédiatement la police en faisant le 9-1-1. Nous ferons tous notre possible pour assurer que l'animal regagne, sain et sauf, son habitat.
Photos par CTV Ottawa, Ottawa Citizen