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Une ordonnance de prélèvement d'ADN permet d'identifier l’auteur d’un vol à main armée survenu en 2019
En mars, un juge d'Ottawa a ordonné qu'un échantillon d'acide désoxyribonucléique (ADN) soit prélevé sur un homme reconnu coupable de vol qualifié.
L’agent spécial Kevin Fahey, de la section de la Sécurité des tribunaux du Service de police d'Ottawa, a prélevé l'échantillon, puis l'a envoyé à la GRC pour qu'il soit analysé par la Banque nationale de données génétiques dans le but d'établir des correspondances avec d'autres crimes.
La Banque nationale de données génétiques a été créée en 1998 en vertu de la Loi sur l'identification par les empreintes génétiques et est gérée par la GRC. On y conserve les profils génétiques de criminels connus condamnés pour des crimes désignés, y compris le vol qualifié.
Pour le sergent Chris Hrnchiar, membre de l'équipe d'identification médico-légale du SPO, « l'ADN est un outil scientifique essentiel pour élucider des crimes de la même manière que les empreintes digitales l'étaient il y a plus de 100 ans. La banque de données nous permet désormais de rechercher des correspondances potentielles dans tout le pays. »
Il faut suivre une formation spécialisée pour pouvoir recueillir un échantillon d'ADN. L’agent spécial Fahey, un vétéran de 19 ans au Service de police d'Ottawa, est certifié dans le processus d'ordonnance de prélèvement d'ADN. Il précise : « Il faut s'assurer que la pièce où l'échantillon est prélevé est stérile pour éviter toute contamination croisée; il faut savoir comment effectuer un prélèvement sanguin pour que le sang ne soit pas contaminé lorsqu'il arrive au laboratoire. Une fois le sang prélevé, il faut enregistrer avec précision toutes les informations dans les documents et suivre la chaîne de possession appropriée afin que le prélèvement puisse être utilisé comme preuve à l'avenir. »
On peut comparer des échantillons biologiques prélevés sur des scènes de crime, comme le sang, le sperme et les cheveux aux échantillons d'ADN conservés à la banque de données. Dans le cas présent, les enquêteurs avaient récupéré un couteau sur la scène du crime.
« La technologie fonctionne dans les deux sens », a poursuivi le sergent Hrnchiar, « puisqu'elle peut relier un suspect à un incident ou tout aussi facilement l'en disculper. »
Le 27 mars, la GRC a informé l'équipe d'identification médico-légale du SPO d'une correspondance positive pour l'échantillon d'ADN fourni par l’agent spécial Fahey. Ce profil d’identification a permis de relier le suspect à un incident survenu en 2019, lorsqu'une femme a été victime d’un vol sous la menace d’une arme blanche alors qu'elle sortait d'un garage public. Par coïncidence, il s'agissait du dossier sur lequel avait enquêté le frère de l’agent spécial auxiliaire Fahey, un agent de police au SPO.
Le mois dernier, une autre correspondance à un profil d’identification a conduit à l'inculpation d'un homme pour une agression sexuelle lors de laquelle une femme avait été gravement blessée en 2016.
Selon le sergent Hrnchiar, la Banque de données génétiques a été extrêmement utile pour résoudre des crimes. Elle couvre l'ensemble du pays, « et ce n'est pas parce que vous quittez la ville que vous vous en tirerez à bon compte. »
Cliquez sur le lien pour en savoir plus sur la Banque nationale de données génétiques.