Un agent de première ligne réanime une femme
Alors que John Gray s’asseyait à la table pour déjeuner avec sa femme, il remarqua que quelque chose ne tournait pas rond. Judi se comportait bizarrement et quand il lui demanda si elle se sentait bien, elle ne put répondre que « je ne sais pas », puis s’effondra.
« Elle prit une respiration, expira, puis elle mourut », dit son fils, Tim. « Mon père composa immédiatement le 9-1-1. »
Quand des agents du Peloton « F » de l’Est arrivèrent, ils coururent à Judi, tâtèrent son pouls et constatèrent qu’elle ne réagissait pas. Puis ils la retirèrent de sa chaise et la placèrent sur le plancher pour lui administrer la RCR.
Cette mesure lui sauva la vie.
« À mon arrivée, elle n’avait pas de pouls », dit l’agent. « Mais dès que je l’ai posée au sol, je suppose que ma lourde étreinte fit pression sur sa poitrine, et elle se mit à respirer, laborieusement mais d’elle-même. »
Depuis 2001, les agents du SPO sont formés sur l’emploi d’un défibrillateur, et chacune des autos-patrouilles est munie d’un appareil portatif auquel on attribue le mérite d’avoir sauvé d’innombrables vies au fil des ans.
« Mon père parle encore de la conduite de l’agent envers ma mère », raconte Tim. « Comme il le dit, elle fut impeccable et réconfortante. »
Tandis que les agents s’occupaient de Judi, les paramédicaux arrivèrent sous peu et la stabilisèrent pour la transporter à l’hôpital.
Judi récupère bien, grâce à la présence d’esprit des premiers agents arrivés sur les lieux.
« Ça fait partie de notre travail quotidien », dit l’agent. « Tout agent de première ligne a dû composer avec une situation semblable, et c’est vraiment sensationnel d’être en mesure d’aider quelqu’un en détresse. »