Testing XSL
file://e:\websites\public\12571880\12571880_OttawaPoliceService\fr\rotatingimages\rotatingImageData.xml
defaultInterior
Des nouvelles Équipes de ressources de quartier sont annoncées pour 2020
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE : le mardi 14 janvier 2020, 9 h 06
Ottawa — Le Service de police d’Ottawa (SPO) mettra en branle trois nouvelles Équipes de ressources de quartier (ERQ) en 2020, annonçait aujourd’hui le chef de la Police d’Ottawa, Peter Sloly. La police de quartier sera la pierre d’angle de la stratégie globale du SPO en matière de police communautaire. Les ERQ vont constituer la composante centrale de la stratégie du SPO d’accroître la stratégie d’approche communautaire visant à prévenir et réduire la violence liée aux armes à feu, ainsi que les autres crimes de rue violents qui s’y rattachent à Ottawa.
Les trois nouvelles équipes seront mises à l’œuvre au marché By et la Basse-Ville en mai, et au centre-ville et à Bayshore à l’automne 2020, faisant appel à des ressources existantes approuvées dans le cadre du Budget du SPO. Ces trois nouvelles équipes s’ajouteront aux ERQ présentes dans Vanier-Overbrook, Heron Gate-Ottawa Sud et Carlington-Caldwell, et qui furent déployées en 2019. Ces quartiers furent choisis en raison du nombre accru d’incidents criminels s’y déroulant (notamment des crimes de rue violents liés aux armes à feu, aux bandes de rue et à la drogue), de la présence de questions sociales complexes sous-jacentes à la majeure partie de la criminalité (logement, emploi, éducation, santé, marginalisation, discrimination, etc.), ainsi qu’une fréquence élevée d’appels de service policier.
Les agents des ERQ se consacreront exclusivement aux quartiers où ils seront affectés pour une période d’au moins deux ans, où ils œuvreront de façon intégrée et coordonnée avec les résidents et les partenaires du coin, ses organismes sans but lucratif, ses associations commerciales et le personnel de la municipalité afin d’évaluer et d’aborder les questions de criminalité, de désordre social et leurs enjeux socioéconomiques sous-jacents. Les ERQ sont formées d’agents chevronnés disposant de la maturité personnelle et professionnelle requise pour gérer de complexes questions criminelles et socioéconomiques touchant le quartier de leur affectation.
Les agents possèderont des compétences fondamentales éprouvées en prévention du crime, en gestion et maintien de l’ordre et en intervention d’urgence – ils recevront en outre une formation et un perfectionnement spécialisés, notamment en résolution de problèmes, en médiation des différends, en communication efficace et en compétence interculturelle. Les ERQ se consacreront à un seul quartier au cours de mandats pluriannuels – chacun des ERQ se verra également accorder un effectif dévoué d’agents scolaires, d’agents de police communautaires, et d’agents de la circulation.
« Les ERQ sont la pièce maîtresse de la stratégie du SPO en matière de police de quartier. Nous les postons au sein des collectivités qui en ont le plus grand besoin », a précisé le chef Peter Sloly. « Depuis octobre dernier, j’ai écouté et j’ai discuté avec la collectivité, l’Association des policiers d’Ottawa (APO), l’Association des officiers supérieurs (AOS), des théoriciens, des conseillers municipaux, le Conseil sur l'Équité, des dirigeants policiers et juridiques, la Commission de services policiers d’Ottawa (CSPO), des membres de première ligne, ainsi que les membres de mon équipe administrative et de la haute direction. Le réinvestissement dans la police de quartier s’est manifesté comme priorité évidente lors de toutes ces conversations. » Ceci étant cohérant avec l’Orientation Stratégique 2019-2020, de la Commission de services policiers d’Ottawa.
Même si les investissements dans les Équipes de ressources de quartier ont commencé à porter fruit en ce qui concerne la lutte contre la criminalité et la violence de rue, une approche « tout-Ottawa » s’impose pour en arriver à une ville plus forte et plus sûre.
Les unités d’enquête ont ciblé des récidivistes prolifiques dans des zones de criminalité violente, ce qui s’est soldé par plusieurs arrestations et saisies d’armes à feu. En 2019, Ottawa connut une réduction du nombre de fusillades, qui est passé de 78 à 73, et un total de 13 homicides (dont cinq étaient liés à des armes à feu), comparativement à 16 en 2018. Par ailleurs, 70 armes liées au crime furent saisies par la police en 2019, pour 68 en 2018. Cette année, les policiers ont déjà saisi huit armes à feu liées à des actes criminels.
Le chef Sloly et sa haute direction se sont penchés sur l’approche actuelle en matière de prévention et de réduction de la violence liées aux armes à feu et à la criminalité de rue à Ottawa. Ces efforts seront accrus alors que le SPO intègre un nouveau processus de gestion du désordre et de la criminalité. Il s’agit là d’un nouveau modèle d’intervention conçu afin de soutenir les victimes et les collectivités en abordant la peur et l’anxiété accrues dans la foulée des crimes violents. Ce processus aidera le SPO à élaborer une approche plus dynamique quant à la réduction du crime, à l’amélioration de la qualité de vie, et à la gestion de la main-d’œuvre et des ressources. Il donnera aux officiers responsables un accès immédiat à des données opérationnelles à l’échelle de la ville pour être plus en mesure de faire appel à l’analyse des tendances et des outils de prévision pour une meilleure évaluation et des prises de décisions mieux informées.
« Nous envisageons une amélioration des systèmes existants afin de poser les bases d’une action accrue dans la lutte contre la criminalité violente » a déclaré le chef Sloly. « Il s’agit de permettre aux agents de première ligne d’avoir accès aux tout derniers renseignements et ressources disponibles lors de chacune de leurs interventions. »
« Nos enquêtes sont concentrées sur les récidivistes violents qui s’acharnent sur les gens les plus vulnérables et sur les quartiers marginalisés. Ces enquêtes seront appuyés par une nouvelle stratégie d’intervention immédiate qui pourra compter, de 24 à 72 heures après l’incident, sur un déploiement d’agents en uniforme en collaboration avec les parties prenantes dans les secteurs touchés par la violence afin de leur assurer un travail de proximité, une répression de la criminalité, des enquêtes et des services aux victimes », ajouta le chef Sloly.
Le SPO va poursuivre sa collaboration avec Prévention du crime Ottawa, le Conseil sur l'Équité et autres partenaires en vue de mettre à jour la présente Stratégie relative aux bandes de rue et à la violence dans les rues, qui fait partie d’un effort conjoint avec divers partenaires communautaires à l’échelle municipale.
De plus amples détails se rapportant à cette initiative seront communiqués à la CSPO lors de sa réunion du mois de janvier.
- 30 -
Contact :
Relations avec les médias
Téléphone : 613-236-1222, poste 5366