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Un agent qui tient de sa mère sa nature attentionnée et son sens du devoir
L’agent Jean-Alex de Sève Bergeron grandit sur une ferme près du village de Saint-Claude, au Québec. Son père enseignait à l’Université de Sherbrooke et sa mère renonça à une prometteuse carrière pour élever ses fils.
« En plus de veiller sur nous, elle gérait aussi la ferme », dit Jean-Alex, qui est agent de police depuis cinq ans, dont trois au sein du Service de police d’Ottawa. « Pour elle, la tâche semblait facile, et elle agissait toujours avec patience et gentillesse. »
Sa mère lui inculqua la vocation du service envers la collectivité. Elle fit partie de l’équipe d’intervention en cas de catastrophe de la Croix-Rouge, qui vient en aide aux gens ayant subi des pertes catastrophiques, par exemple lors de l’incendie d’une demeure, et aussi d’un autre organisme apportant du soutien à des réfugiés de pays ravagés par la guerre venant s’installer au Canada.
En plus du bénévolat, sa mère s’affaira à terminer ses études de doctorat. « Et pourtant, elle était toujours là pour nous », dit Jean-Alex. « Ça m’a appris qu’on peut, dans la vie, réussir sur plusieurs plans et aussi être présent pour sa famille. »
Même s’il avait toujours souhaité être policier, Jean-Alex commença à travailler, en 2000, dans le domaine de la santé à titre d’infirmier autorisé en salles d’urgence et unités de soins intensifs au sein du Groupe des services de santé des Forces canadiennes. « Mon objectif professionnel a toujours été celui d'aider les gens et à changer les choses pour le mieux pendant des périodes difficiles. »
Au bout de dix-sept ans, Jean-Alex décida qu’il souhaitait aider la collectivité d’une autre manière.
« Je ne fus pas étonnée que Jean-Alex ait choisi la police » raconte sa mère. « Il a toujours été un meneur, et démontrait, tout jeune, une persévérance et une autodiscipline surprenantes. Au secondaire, ses amis lui faisaient confiance et se confiaient à lui. Il a toujours manifesté un réel désir ‘de servir’. Il ne le fait pas ‘pour la gloire’, il le fait parce qu’il estime que c’est son devoir en tant que membre de notre collectivité. »
Ce désir lui vient de sa mère. « Son empathie, sa compassion et son dévouement envers le bien-être d’autrui m’ont inspiré à devenir infirmier. C’est la plus grande leçon qu’elle m’ait apprise. »
On peut le constater dans son service en Afghanistan, dans son bénévolat comme secouriste avec Ambulance Saint-Jean et dans sa décision de devenir agent de police.
Interrogé quant à son souvenir favori de sa mère, Jean-Alex répond: « Je vis tous les jours des moments inoubliables avec elle, il me serait impossible d’en choisir un seul. »
Il lance cependant que, lorsqu’il était garçon, elle lui enseigna à s’occuper des animaux de la ferme et à jardiner, mais aussi à pratiquer divers sports, notamment la natation et le soccer. « Ce furent de très beaux moments. »
Encore aujourd’hui, mère et fils entretiennent des liens très solides. Ils sont voisins, et elle contribue à la garde de ses petits-enfants.
« Ma mère a toujours joué un rôle déterminant dans ma vie, et son influence m’a permis de devenir l’homme que je suis. J’apprends toujours d’elle à ce jour, et je crois bien que je vais toujours continuer de le faire », dit-il. « Grâce à elle, je suis un meilleur époux, père et policier. Je ne pourrais la remercier suffisamment pour tout cela. »