Testing XSL
file://e:\websites\public\12571880\12571880_OttawaPoliceService\fr\rotatingimages\rotatingImageData.xml
defaultInterior
Un agent s'allie à une entreprise locale pour éditer les récits de jeunes auteurs afin de tisser des liens au cours de la pandémie
Un agent du Service de police d'Ottawa, à l'affût de nouvelles manières d'échanger avec les jeunes du coin en dépit des restrictions imposées par la Covid, fut à l'origine de la renaissance d'un programme littéraire intitulé Grandir auteur!. Désormais, 30 jeunes peuvent affirmer à juste titre qu'ils sont des auteurs publiés!
Le sergent Devon Archer, qui fait partie d'une Équipe de ressources de quartier (ERQ), a l'habitude de collaborer avec la collectivité, mais les restrictions liées à la pandémie ont compliqué l'accès aux voies traditionnelles de se rencontrer.
« J'évolue au sein du Blues FC, l'équipe de soccer de la Police d’Ottawa, et le sport est une excellente manière de rejoindre les jeunes », dit le sergent Archer, agent du SPO depuis 12 ans. « Je me suis efforcé de dénicher quelque chose qu'ils pourraient faire tout seuls, possiblement une activité qui leur serait inédite, et la rédaction d'histoires m'est venue à l'idée. »
Il en glissa un mot à une amie, Stéphanie Bertrand, une éditrice de la région qui mène sa propre entreprise, Les Éditions Baico, et elle adora l'idée. Les jeunes furent du même avis, il faut croire, puisque trente envois furent reçus en seulement deux mois.
« Parmi les histoires proposées, il y en avait de tous les styles d'écriture et de tous les genres, et elles débordaient d'imagination », affirme le sergent Archer.
Stéphanie fit gratuitement la révision, la mise en page et la mise en forme des textes.
Chacun des jeunes qui avait proposé un récit reçut gratuitement un exemplaire du recueil. Le sergent Archer livra lui-même 90% des bouquins au fil des dernières semaines. « L'excitation évidente sur les visages des jeunes participants lorsque je leur apprenais que leur histoire figurait dans le recueil, et que je leur remettais leur exemplaire, ce fut pour moi le clou de cette initiative. »
Fervent bénévole, le sergent Archer est toujours à la recherche de manières de redonner à la collectivité. « Il est crucial d'établir des liens positifs entre les jeunes et les services d'urgence », dit-il. « Ils sont non seulement les policiers de demain, ils sont nos résidents et nos éventuels dirigeants. »
En plus de donner aux jeunes de 8 à 16 ans un bel exutoire pour leur créativité et la chance de se raconter, l'initiative comprend des ateliers d'écriture gratuits et qui permettent de rehausser l'alphabétisme.
On peut se procurer des exemplaires du livre, au coût de 20$, auprès du Club de soccer de la Police d’Ottawa, que vous pouvez contacter sur twitter au @OttBlues. L'ensemble des bénéfices servira à établir une bourse d'études à l'intention d'un enfant méritant.
Le sergent Archer encourage les intéressés à acheter ce livre, autant pour appuyer une noble cause que pour les merveilleuses histoires qu'il renferme.
« Chacune d'entre elles est excellente à sa manière », confie-t-il, « mais jetez un coup d'œil au récit de Nyah, The Little Red Fire Truck, à propos d'une fille qui subit la perte d'un grand-père bien-aimé. »