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Ayant sauvé deux vies, un agent déclare qu’il « faisait simplement son boulot »
le 16 août 2019
Deux résidents d’Ottawa sont toujours vivants grâce à un agent de première ligne de la division Est, mais celui-ci affirme que ce ne fut qu’une journée de travail ou, dans son cas, une nuit de travail.
La 4 août, il fut appelé, peu après minuit, à se rendre au pont d’étagement de l’autoroute 174 près de la rue Champlain, où un chauffeur d’autobus d’OC Transpo vigilant avait aperçu une femme bouleversée franchir la glissière de sécurité et s’approcher des voies actives en dessous.
L’agent, qui compte 21 années d’expérience militaire et trois dans la police, précise « Son langage corporel m’indiquait qu’elle était résolue à sauter. Il était trop tard pour tenter de la convaincre de revenir de l’autre côté de la barrière. Je l’aurais perdue. »
Sortant de sa voiture en courant, il agrippa la femme de l’autre côté de la glissière et garda prise.
Il ne pouvait la ramener lui-même de son côté de la glissière de sécurité, à cause de la possibilité qu’elle saute lorsqu’il bougerait. Il attendit plutôt l’arrivée de son partenaire. Ensemble, ils purent ramener la dame en lieu sûr.
Le 9 août vers 3 h 40, le même agent fut le premier intervenant d’urgence sur les lieux d’une situation médicale signalée au 9-1-1. À l’angle du boulevard Jeanne-d ’Arc et de l’avenue des Épinettes, il trouva un homme incapable de parler, aux yeux globuleux, qui avait de la difficulté à respirer, et qui se frappait la poitrine. L’agent lui appliqua la manœuvre de Heimlich, délogeant un corps étranger coincé dans sa gorge.
Des ambulanciers arrivèrent, et prirent la relève des soins médicaux.
L’homme voulait que l’agent l’accompagne à l’hôpital après lui avoir sauvé la vie.
« Je lui ai promis qu’iI se trouvait entre meilleures mains avec les ambulanciers, » dit l’agent.
Depuis lors, l’homme s’est rétabli complètement.
On parle ici du même agent qui, l’hiver dernier, avait pelleté l’entrée d’un vieux monsieur qui s’était retrouvé enneigé dans sa demeure et incapable d’en sortir durant plusieurs semaines.
L’agent souhaite conserver l’anonymat, tout cela faisant, selon lui, partie des fonctions d’un policier.