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Déclaration initiale du Chef intérimaire Steve Bell au Comité de la sécurité publique et nationale – le 24 mars 2022
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE : le jeudi 24 mars 2022 13h30
Priorité au discours prononcé
Ottawa—Éminents membres du Comité. Je suis heureux de me voir accorder aujourd'hui cette occasion de vous rencontrer.
J'ai à mes côtés aujourd'hui la chef adjointe Trish Ferguson, qui dirigeait les opérations qui mirent un terme à la manifestation illégale.
Nous sommes ici aujourd’hui pour répondre à vos questions au sujet de la manifestation illégale qui eut lieu à Ottawa du 28 janvier au 20 février 2022.
La Capitale nationale étant du ressort territorial de notre service de police, nos membres disposent de beaucoup d'expérience du maintien de la paix lors de manifestations publiques. Chaque année, des centaines de manifestations ont lieu dans la Capitale.
Nos agents sont formés à maintenir la sûreté des gens, qu'ils soient manifestants ou membre du grand public. La plupart de ces manifestants sont pacifiques et respectueux de la loi, et rentrent chez eux après avoir exprimé leur point de vue.
Sans précédent et illégale
Cette manifestation illégale était sans précédent.
Les manifestants ont amené des milliers de véhicules dans notre ville avec la ferme intention de perturber la Capitale.
Une fois arrivés, nombre d'entre eux décidèrent de rester et ils furent explicites dans leurs propos et leurs agissements qu'ils avaient l'intention d'infliger du tort à notre collectivité.
Notre service de police reçut régulièrement des signalements de comportements intimidants et menaçants à l'endroit de résidents sur une base quotidienne. On nous a rapporté la commission de crimes haineux et un mépris déterminé des ordres de la police et des ordonnances judiciaires.
Les manifestants se servirent de leurs véhicules comme outils pour appuyer leurs agissements, klaxonnant, roulant à toute allure et conduisant dangereusement à travers les rues du centre-ville.
Malgré nos tentatives de négocier, nos menaces de mesures d'enquête ou de répression, les comportements illégaux et perturbateurs continuèrent tout au long de la manifestation et s'amplifièrent les fins de semaine avec l'arrivée d'autres manifestants.
Notre intervention en tant que service de police, de concert avec nos nombreux partenaires, était de nous affairer à gérer sécuritairement les perturbations, réprimer les comportements et négocier le départ des manifestants.
Lors des premiers jours, nous avons été en mesure de veiller à ce que ne surviennent pas de blessures graves, de morts ou de dommages aux infrastructures.
Mais, pour tout résident de notre ville ou Canadien, cela n'est pas à la hauteur des attentes normales de la part de la police.
En tant que service de police, nous avons vite compris que nous aurions besoin d'aide de la part de tous les ordres gouvernementaux par la voie de pouvoirs législatifs et de ressources policières si nous espérions enlever de nos rues cette manifestation illégale.
Incidence sur la collectivité
Il importe que ce comité comprenne et se rendre compte de l'incidence néfaste que ce comportement eut sur notre entière collectivité et les entreprises/commerces, et ses répercussions sur nos collectivités vulnérables, marginalisées, racisées et LGBT2S+.
Notre centre-ville est un endroit varié, fier et vivant.
Mais au cours de la manifestation, nous fûmes témoins de signes évidents de haine, notamment des croix gammées, des opinions antigouvernementales, les dirigeants de la manifestation publiant des propos menaçants dans les médias sociaux, et tout un éventail de désordre social.
Tout cela vint ébranler la foi des résidents quant à la capacité de la police et du gouvernement d'assurer leur sûreté.
On a constaté les mêmes effets dans des villes comme Calgary, Windsor et Coutts, en Alberta, où des manifestations semblables eurent lieu.
La sûreté publique
Dès le début, notre objectif fut toujours celui de nous défaire sécuritairement de cette manifestation.
Pour ce faire, il fallait une méticuleuse coordination auprès de tous nos partenaires policiers pour élaborer une stratégie qui garantirait une conclusion sécuritaire.
Les trois ordres de gouvernement réagirent par des mesures législatives qui ont appuyé notre stratégie. Je souhaite remercier la Ville d'Ottawa et le gouvernement de l'Ontario pour les changements qui furent apportés.
Et je tiens à remercier le Gouvernement fédéral d'avoir invoqué la Loi sur les mesures d'urgence.
D'un point de vue policier, cette loi accorda au SPO la capacité:
- D'empêcher les gens de participer à cette manifestation illégale;
- De limiter les déplacements des gens vers tout lieu où cette manifestation illégale se déroulait;
- De sécuriser les endroits à protéger et les infrastructures essentielles;
- D'ériger et de maintenir la zone sécurisée afin d'empêcher les gens d'enfreindre la Loi et de retirer en toute sécurité les gens qui tentaient de le faire;
- S'en prendre à l'argent finançant la manifestation;
- Faire appel à des tiers pour qu'ils nous aident à enlever les véhicules lourds qui bloquaient nos rues et constituaient un danger.
C'était une composante cruciale de notre démarche. Mais ce n'était qu'une de ses composantes.
Parmi les autres composantes cruciales, on comptait la mobilisation des ressources policières de la GRC, la PPO et des services de police d'à travers le Canada. Je tiens à les remercier tous de leur appui.
Un plan méthodique
Comme vous l'avez vu, dès que nous avons pu disposer de tous ces pouvoirs et ressources, nous avons été en mesure de mettre en œuvre une opération policière méthodique du 17 au 20 février dotée d'un commandement intégré dirigé par la Police d'Ottawa, la GRC et la PPO pour expulser en sûreté la manifestation.
Il y eut 230 arrestations, 118 personnes furent inculpées de plus de 400 chefs d'accusation criminelle. Des centaines d'avis d'infraction provinciale furent délivrés. Ces affaires cheminent à travers les tribunaux, et plusieurs enquêtes sont en cours.
Il ne fait nul doute, au sein d'une démocratie comme le Canada, qu'il importe d'avoir une discussion et une évaluation du bien-fondé de l'invocation de la Loi sur les mesures d'urgence, qui accorda à la police des pouvoirs plus étendus.
Je suis content d'être ici pour apporter à cette discussion.
Je peux affirmer que les chefs de police à travers le pays suivent cette discussion, sachant bien que des situations semblables se produisent, ou pourraient survenir sur leur propre territoire.
Je me suis entretenu avec nombre d'entre ceux qui ont sollicité des conseils.
Enfin, je tiens à réaffirmer ma fierté envers les policiers qui sont venus de partout au Canada pour nous épauler dans le cadre de cet effort.
Ce fut un véritable effort canadien, qui aura démontré le rôle essentiel que joue la police pour le maintien de notre démocratie et la sûreté de nos résidents.
La chef adjointe Ferguson et moi sommes bien disposés à répondre à vos questions.
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