La Police d’Ottawa lance l’opération « Overwatch » pour contrer la vitesse excessive dans nos rues

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE : le vendredi 1^er mai 2020, 9 h 15 

Ottawa – Nos rues devenues plus tranquilles lors de la pandémie COVID-19 ont néanmoins connu une hausse du nombre de plaintes portant sur des excès de vitesse et autres infractions connexes signalés à la police. Cette semaine, le Service de police d’Ottawa (SPO) amorce une campagne d’application de la loi d’une durée de trois mois, l’opération « Overwatch ».  

« Trop souvent, nos agents interceptent des automobilistes et des motocyclistes roulant à des vitesses dépassant de 30 à 50 km/h au-delà de la limite permise, lors d’une période où l’on souhaite alléger le fardeau de nos intervenants d’urgence et de nos professionnels de la santé de première ligne », indique le sergent d’état-major Marc-André Sheehy, responsable des Services de la circulation du SPO. « Pour la sécurité de chacun, les limites de vitesse s’appliquent, qu’importe le nombre de véhicules sur la route. Il y a fort à parier que les manœuvres périlleuses et les courses de rue, sous toutes leurs formes, seront sanctionnées en conséquence. » 

Dans le cadre de l’opération Overwatch, les agents de première ligne seront à l’affût des adeptes de la vitesse qui s’exposent, ainsi que les autres usagers de la route, à de graves dangers. 

« Il ne s’agit pas simplement d’une question de sûreté, c’est une question de qualité de vie. Aucune usager de la route ne devrait avoir le sentiment de risquer sa vie à cause d’une poignée d’irresponsables chauffards bafouant les limites de vitesse dans nos rues jour et nuit », a déclaré le sergent Craig Roberts, du SPO, gestionnaire de cas de circulation. 

En avril, 19 conducteurs furent arrêtés pour excès de vitesse. Un conducteur fut pris roulant à une vitesse de 163 km/h en zone de 100 km/h, et une autre fut intercepté pour avoir fait du 112 km/h dans une zone de 60 km/h. 

Les agents patrouilleurs des divisions centrale, Est et Ouest continuent à s’occuper de toutes les questions liées à la sécurité routière, mais mettront particulièrement l’accent sur la vitesse excessive. 

« Nous avons besoin de permettre à tout notre personnel d’urgence et à nos effectifs médicaux de se concentrer sur la crise de santé publique que vit notre ville, au lieu d’épuiser nos ressources par des situations tout à fait évitables causées par des manœuvres périlleuses et des courses de rue », ajoute le sergent Mark Gatien de L’Unité de la circulation du SPO. « N’attendez pas de vous blesser, de blesser quelqu’un d’autre, ou de recevoir une contravention pour vous mettre à conduire prudemment. Chaque fois que vous prenez le volant, misez avant tout sur une conduite sécuritaire. » 

En vertu du Code de la route, les manœuvres périlleuses (+ de 50 km/h au-delà de la limite permise) sont assorties d’une suspension de permis, d’une mise en fourrière du véhicule et d’une comparution devant les tribunaux. S’il est déclaré coupable, un délinquant primaire sera passible d’une amende d’au moins 2000$. 

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