Affaire de personne en détresse, rue Montgomery

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE : le jeudi 25 mars 2021, 16 h 24 

Ottawa – La Police d’Ottawa a reçu plusieurs demandes de renseignements portant sur un appel de service reçu le 24 mars à 5 h 45 relativement à une situation sur la rue Montgomery.

La femme qui avait appelé le 9-1-1 faisait état d’un homme en détresse qui menaçait de se faire du mal.

Après avoir parlé avec l’appelante puis avec l’homme en détresse, on indiqua aux policiers une adresse de la rue Montgomery, et il était clair qu’il s’agissait d’une situation mettant la vie en péril.

L’adresse fournie lors de l’appel correspondait à une résidence démolie et qui était alors en chantier.

Par voie de triangulation, les policiers parvinrent à établir, dans un rayon de 25 mètres, le point d’origine de l’appel, soit une autre adresse se trouvant aussi sur Montgomery. Ils s’approchèrent de la résidence d’où provenait vraisemblablement l’appel, et s’entretinrent avec un jeune résident.

Les agents entrèrent ensuite dans la demeure par la porte de devant, qui n’était pas verrouillée, afin d’assurer la sûreté des occupants et pour tenter de localiser les appelants en détresse. Les agents annoncèrent leur présence avant d’entrer, et furent bientôt en mesure de confirmer qu’il ne s’agissait pas de la bonne adresse.

Aucune arme à feu ne fut braquée, à aucun moment, sur les occupants. Personne ne fut blessé ni arrêté, et la résidence ne fut aucunement endommagée. Lorsqu’ils réalisèrent qu’ils n’étaient pas à la bonne adresse, les policiers expliquèrent la situation, présentèrent leurs excuses et quittèrent les lieux.

Quelques minutes plus tard, l’appelante originale fut trouvée par un agent dans les environs, après avoir sorti en courant d’une maison avoisinante, sur la rue Montgomery. Elle dit aux agents que l’homme en détresse s’était trouvé au sous-sol.

Les agents parvinrent à accéder au sous-sol de la demeure par la voie d’une porte non verrouillée. La résidence en question comportait plusieurs chambres locatives et, lors d’un premier examen du sous-sol, les agents n’y trouvèrent personne.

Les agents se mirent à appeler les autres occupants de la demeure. Éventuellement, un résident se réveilla et émergea de sa chambre, et les agents purent établir que l’homme qui avait menacé de se faire du mal avait quitté la résidence avant l’arrivée des policiers.

La police s’affaire toujours à localiser l’homme en question afin d’assurer sa sûreté.

Aucune entrée dynamique ne fut effectuée où que ce soit dans le cadre de cet appel de service d’urgence.

De telles situations, où des vies sont en danger, constituent un risque important pour les personnes en détresse ainsi que pour d’autres membres de la collectivité. Beaucoup de formation et de ressources entrent en jeu pour aboutir à une issue heureuse. Dans le cas présent, des négociateurs en situation de crise, un commandant des interventions critiques et des agents dotés d’une formation tactique furent tous dépêchés sur les lieux pour prêter main-forte. 

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