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Les cas de sextorsion aux dépens de jeunes sont en hausse
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE : le mardi 23 août 2022, 9 h 40
Ottawa – Le Service de police d’Ottawa met en garde les parents, les enfants, et les jeunes gens quant aux dangers de texter des images à caractère sexuel sur les plateformes de médias sociaux et le risque de devenir victime de sextorsion.
La sergente intérimaire Erin McMullan, de la Section des agressions sexuelles et de la violence faite aux enfants, précise qu’ils reçoivent des plaintes chaque semaine, l’âge des victimes allant de onze ans au début de la vingtaine.
« Une si grande part de nos activités sociales occasionnent le textage, le courriel, et une présence dans les plateformes de médias sociaux, plus encore au cours de la pandémie mondiale. Les prédateurs sont là, à l’affût de victimes », précise la sergente intérimaire McMullan.
Ces cyberprédateurs recherchent des victimes, d’abord en faisant mine de se lier d’amitié avec eux, puis leur demandant des photos. « Lorsqu’ils ont mis la main sur des photos ou des vidéos, ils exigeront d’autres images, ou de l’argent, menaçant d’envoyer les photos originales à la famille et amis de la victime. »
Selon cyberaide.ca, les cas de sextorsion à l’endroit de jeunes ont connu une augmentation de l’ordre de 150% entre décembre 2021 et mai 2022.
« Cette arnaque fonctionne parce que les victimes croient parler à quelqu’un de leur âge, habitant la même ville et du genre qui les attire » dit la sergente intérimaire McMullan, « mais la personne avec qui l’on communique pourrait, en fait, être n’importe qui, n’importe où au monde. »
Pour gagner la confiance de la victime, le prétendu « ami en ligne » peut proposer de lui échanger des photos intimes. Dans certains cas, un prédateur peut prendre le contrôle de la caméra web de la victime, qui ne réalise pas que son appareil l’enregistre à son insu.
Quelques conseils pratiques pour éviter la sextorsion:
- Limitez les renseignements personnels que vous partagez, afin qu’il soit plus difficile pour les arnaqueurs d’en savoir plus à votre sujet;
- Dans les médias sociaux, réglez vos paramètres de confidentialité afin de restreindre qui peut prendre contact avec vous;
- N’acceptez pas de demandes d’amitié de la part d’inconnus;
- Couvrez la lentille de votre caméra web quand vous ne l’utilisez pas, afin d’éviter que l’on vous enregistre sans votre accord;
- Ne cliquez pas sur des liens et ne téléchargez pas de fichiers de sources inconnues. Un logiciel antivirus peut vous aider à filtrer les courriels possiblement dangereux; et
- Une demande d’images intimes de soi doit être considéré un signal d’alarme -- n’en partagez jamais sur quelque plateforme de média social ou par un appareil électronique qu’il soit.
Conseils à l’intention des parents:
- Recherchez des ressources pour savoir comment assurer la sûreté de votre enfant en ligne. Le site https://protectchildren.ca/fr/ propose de bons conseils;
- Veillez sur les activités en ligne de vos enfants, leurs profils dans les médias sociaux, et sur qui sont leurs amis;
- Apprenez-leur à réfléchir avant de se lier d’amitié en ligne avec des étrangers et de partager de l’information délicate;
- Sensibilisez-les aux menaces en ligne, notamment la sextorsion, les faux profils, et la fraude; et
- Faites qu’ils sachent qu’ils peuvent vous confier leurs questions ou problèmes, et que vous pouvez les aider si quelque chose leur est arrivé.
Si vous êtes are victime de sextorsion, la sergente intérimaire McMullan vous conseille de « ne pas tenter de régler la situation par vous-même » et de prendre les mesures suivantes:
- Parlez-en à un parent ou tuteur;
- Cessez toute communication avec l’extorqueur;
- Conservez tous les textos, images et communications – ils seront utiles à l’enquête;
- Prenez contact avec la police;
- Faites un signalement par la voie de Cyberaide.ca;
- Dénoncez l’utilisateur suspect auprès de la plateforme de média social par laquelle il communique avec vous.
La sergente intérimaire McMullan reconnait que la situation est stressante à cause de la nature très intime de l’affaire, et les victimes sont gênées de se manifester. « Parlez-en à vos parents, communiquez avec la police. Personne ne vous jugera. Il est probable que ce prédateur ait fait plusieurs victimes. Avec votre aide, nous tâcherons de trouver le responsable et l’arrêter. »
Pour plus de détails, ainsi que ressources et soutien, consultez le https://protectchildren.ca/fr/
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Contact : Relations avec les médias
Téléphone : 613-236-1222, poste 5366