Énoncé à l'appui de la déclaration, par le conseil municipal, d'une épidémie de violence conjugale
Retour à la recherche de nouvellesPOUR DIFFUSION IMMÉDIATE : le vendredi 10 mars 2023, 16 h 35
Ottawa — Cette semaine, le conseil municipal d'Ottawa déclara que la violence conjugale (VC) est une épidémie. Le Service de police d'Ottawa (SPO) appuie la Ville et tous les partenaires et organismes ayant pris part à l'élaboration de cette déclaration. Nous reconnaissons que la violence conjugale est un problème-clé touchant les vies de femmes et minant la sûreté publique.
Le 8 mars, nous avons célébré la Journée internationale des femmes et salué les femmes du SPO – passées, présentes, assermentées et civiles – pour leur remarquable apport au maintien de la sûreté de la collectivité et au renforcement de notre organisation.
Aujourd'hui, nous affirmons notre appui envers tous ceux et celles au sein du Service et de notre ville qui s'affairent à protéger de la violence les femmes et les gens de sexes divers. Nous allons continuer à intensifier nos efforts pour contrer la VC et assurer notre appui à des organismes d'Ottawa œuvrant à enrayer la violence faite aux femmes (VFF).
L'enquête du coroner portant sur les morts en 2015 de Carol Culleton, Anastasia Kuzyk, et Nathalie Warmerdam donna lieu à 86 recommandations. La première de celles-ci suggérait de déclarer la violence conjugale comme étant épidémique. Plusieurs des recommandations s'adressaient aux services policiers et le SPO a commencé à aborder celles-ci.
En 2022, nous nous sommes engagés à élaborer et mettre en œuvre un outil d'évaluation du risque de VC et à embaucher des évaluateurs de risque civils, ainsi qu'à maintenir notre soutien envers le domaine de la lutte contre la VFF selon ses besoins. Nous avons aussi commencé à employer le terme féminicide lorsqu'il est question du meurtre d'une femme par un homme.
Notre budget 2023 comprend un financement ciblé visant à appuyer des organismes locaux du domaine de la VFF, en les aidant notamment à rédiger des demandes de subvention, et en versant une rémunération aux organismes prenant part aux réexamens de cas de violence sexuelle et conjugale. Nous nous sommes en outre engagés à un suivi des données relatives aux homicides, y compris les liens entre les victimes et les accusés.
À travers le Canada, une femme ou fille est assassinée toutes les 36 heures. Les services policiers, ainsi que tous les ordres de gouvernement et la société civile, doivent unir leurs efforts pour aborder cette crise.
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