Mise en garde : les fraudeurs s’adonnant à l’arnaque des « grands-parents » sont très actifs et s’en prennent aux aînés

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE : le vendredi 22 juillet 2022, 11 h 25 

Ottawa – Le Service de police d’Ottawa tient à informer la population que la fraude de style « arnaque des grands-parents » est très courante cet été, 20 signalements reçus aux cours des sept derniers jours. Des victimes ont été escroquées d’importantes sommes, soit de 10 000 à 30 000 dollars. 

Le plus souvent, c’est une personne âgée qui reçoit un appel téléphonique de la part que quelqu’un affirmant être son petit-fils ou sa petite-fille. Le fraudeur dira, par exemple, qu’il a été arrêté et qu’il a besoin de toute urgence d’argent ou de cartes-cadeaux pour payer sa caution. 

Le fraudeur rendra ses propos difficiles à comprendre et sa voix à reconnaître afin que la victime comble à sa place les trous quant à son identité. Ils sont incroyablement convaincants et savent jouer sur les émotions. 

Au cours de la dernière semaine, des victimes s’étant manifestées à la police apprirent aux enquêteurs de l’Unité des fraudes organisées que le fraudeur les avait portées à croire qu’une « ordonnance de non-divulgation » avait été appliquée pour protéger l’identité de l’agent de police qui allait recueillir les sommes d’argent.  

Cette fausse consigne de silence met la victime dans une mauvaise posture, et elle hésitera à parler à autrui de cette demande d’argent de la part d’un soi-disant membre de la famille. 

La Police d’Ottawa rappelle à la collectivité que la police ne sollicite jamais d’argent pour une libération sous caution auprès des membres de la famille, ni ne délivre des « ordonnances de non-divulgation ». 

Au Canada, l’audition sur la libération sous caution se passe au tribunal et n’implique pas forcément de l’argent. 

S’il y a une sanction financière, celle-ci n’est pas payée d’avance et certainement pas par des cartes-cadeaux prépayées ou par virement sur le compte bancaire de quelqu’un. 

 Si vous recevez un tel appel, voici la marche à suivre : 

• Au téléphone, refusez toujours de confirmer des renseignements personnels;
• Vérifiez toujours l’identité de votre interlocuteur. S’il s’agit d’un de vos proches comme on vous l’affirme, dites-lui que vous rappellerez. Composez alors le numéro que vous avez pour cette personne et non pas le numéro donné par votre interlocuteur. Utilisez le 4-1-1 ou l’Internet pour obtenir le numéro de téléphone si vous ne l’avez pas;
• Ne vous laissez pas influencer. Prenez le temps de réfléchir à ce qu’on vous a dit, pour voir si cela a du sens. Demandez l’avis d’un ami de confiance ou d’un de vos proches ou, en cas de doute, appelez votre service de police local. 

Assurez-vous que vous-même, ainsi que les aînés de votre famille, voisins et amis, sont au fait des escroqueries les plus communes et de leur mode de fonctionnement. 

Vous pouvez vous renseigner auprès du Centre antifraude du Canada. 

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