Déclaration sur la violence faite aux femmes et la violence sexiste

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE: le vendredi 24 novembre 2023, 11 h 15

Ottawa — Aujourd’hui, nous reconnaissons et appuyons le mouvement du Ruban blanc.

Le 25 novembre sera la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, jour d’importance annuel qui entame les « Seize jours d’activisme contre la violence sexiste ».

En mars dernier, nous avons publié un énoncé à l’appui de la déclaration, par le conseil municipal, d’une épidémie de violence conjugale (VC). La violence conjugale demeure toujours un problème; en 2021, on nous a signalé 6385 cas de VC et, en 2022, 6544 cas nous furent signalés. Jusqu’ici en 2023, 5815 cas de VC ont été rapportés.

Le Service de police d’Ottawa maintient son appui envers tous ceux et celles de notre Service et de notre Ville qui s’affairent à protéger de la violence les femmes et personnes de sexes divers. Nous allons continuer à renforcer nos efforts pour contrer la VC et appuyer les organismes à Ottawa qui se consacrent à enrayer la VFF et à toute violence sexiste.

« Cette année, je porte un ruban blanc qui symbolise mon engagement à faire partie de la solution », a déclaré le chef Eric Stubbs. « Je tiens à affecter les questions de violence faite aux femmes et de violence sexiste. De ce fait, j’affirme l’engagement du Service à : 

• Écouter les victimes, survivantes et survivants, et les croire;
• Être un allié de ceux et celles qui se dévouent à mettre un terme à la violence sexiste sous toutes ses formes;
• Reconnaître l’existence des facteurs qui mènent à la violence sexiste;
• Bâtir au sein du Service de police d’Ottawa une culture, des politiques, et une procédure qui encouragent un milieu de travail libre de tout type de violence, de harcèlement, et de discrimination. »

En 2022, la Police d’Ottawa s’engagea à élaborer et mettre en œuvre un outil d’évaluation du risque de VC et à embaucher des évaluateurs de risque civils, ainsi qu’à maintenir notre soutien envers le domaine de la lutte contre la VFF, selon ses besoins. Nous avons déjà fait l’embauche de deux navigatrices de risque, qui assumeront leurs fonctions dès fin novembre.

Le Centre for Research and Education on Violence Against Women and Children de l’Université Western s’est allié à nous pour la mise au point d’un outil visant à identifier des cas où une intervention précoce serait opportune pour réduire le risque. Nous discutons également avec des organismes axés sur les services aux hommes pour veiller à ce que les hommes participent à la solution pour éliminer la VFF, la violence sexiste et le féminicide.

Toute l’année, nous avons poursuivi notre collaboration avec nos organismes partenaires dans le cadre de plusieurs initiatives visant à améliorer nos efforts de prévention et d’intervention relativement à ces questions. L’avant-projet de budget 2024 appuie l’embauche d’une analyste enquêtrice supplémentaire pour épauler les efforts du Service à donner convenablement suite aux recommandations découlant de l’Enquête nationale sur les femmes, filles et personnes LGBT+ autochtones disparues et assassinées (FFADA). Nous travaillons aussi conjointement avec la Coalition autochtone d’Ottawa (CAO) à formuler la description d’emploi du poste à plein temps de conseillère en matière de sécurité des femmes autochtones qui doit remplacer le poste contractuel.

Ce mois-ci, nous avons publié la version bêta du Portail de données sur la sécurité communautaire au data.ottawapolice.ca. Cette plateforme interactive a pour objectif de sensibiliser la population au travail policier et à mobiliser les gens pour en arriver à une collectivité plus sûre.

Nous poursuivons notre collaboration avec les organismes locaux de lutte contre la violence faite aux femmes pour que ceux-ci étudient nos dossiers et nous proposent une rétroaction vis-à-vis nos démarches. Ces examens portent sur autour de 400 dossiers par année. Depuis la mise sur pied de ce programme en 2018, nous avons constaté une amélioration continue sur le plan des interventions suivant le signalement de cas liés à la violence faite aux femmes.

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