Personne ne s'attend à être victime d'un acte criminel ou d'une tragédie.
Que vous ayez subi des blessures corporelles, reçu des menaces ou été victime d'une quelconque autre manière, nous comprenons que vous pourriez avoir besoin d'aide ou de soutien.
Vous pourriez connaître des réactions physiques et affectives normales, telles que... |
- Difficulté à s'endormir ou fréquents réveils au cours de la nuit;
- Changements au niveau de l'appétit;
- Maux de tête ou autres douleurs, tension, fatigue ou épuisement;
- Choc;
- Nausées;
- Transpiration;
- Pleurs;
- Besoin de solitude ou de la compagnie d'autrui;
- Faire les cent pas, état d'agitation physique ou d'irritabilité accrues;
- Difficulté à se concentrer;
- Repasser sans cesse les événements dans sa tête;
- Cauchemars;
- Se blâmer ou blâmer d'autres personnes qui ne sont pas responsables;
- Emportements;
- Sautes d'humeur;
- Sursauts fréquents;
- Méfiance;
- Colère;
- Panique;
- Anxiété;
- Tristesse ou repli sur soi;
- Sentiment d'accablement;
- Crainte;
- Sentiment de culpabilité;
- Émoussement émotionnel.
Ne l'oubliez pas, ce n'est là qu’une liste d'exemples, et elle ne saurait comprendre toutes les réactions que vous pourriez ressentir. |
Liens avec son entourage
Vous pourriez vouloir vous tenir à l'écart, mais l'isolement ne fait qu'empirer la situation.
Se rapprocher des gens en qui on a confiance nous aide à guérir. Il faut donc faire un effort pour entretenir ses relations avec eux et éviter de passer trop de temps seul.
Si vous souhaitez parler de votre situation à une conseillère ou conseiller en intervention d'urgence, communiquez avec l'Unité de soutien aux victimes au 613-236-1222, poste 2223.*
*Veuillez noter que nous n'offrons pas une ligne d'écoute téléphonique 24 heures sur 24, mais laissez-nous un message et l'un de nos conseillers vous rappellera dès que possible.
À la suite d'un traumatisme
Voici quelques conseils susceptibles de vous aider à surmonter un traumatisme...
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- S'efforcer de reprendre sa routine;
- Tâcher d'avoir huit heures de sommeil par nuit;
- Prendre des repas équilibrés à des heures régulières;
- Éviter l'alcool, la caféine et les aliments sucrés;
- Boire de l'eau;
- S'adonner à une activité physique (l'exercice physique comporte des bienfaits indiscutables; consultez cependant un professionnel de la santé pour éviter de vous surmener);
- Se détendre - fréquenter des êtres chers ou des gens dont on aime la compagnie, dans un lieu réconfortant;
- Demander du soutien;
- Il importe de parler de ses sentiments et de demander l'aide nécessaire, en faisant appel à un membre de la famille, un ami, un conseiller ou un membre du clergé en qui l'on a confiance;
- S'affairer à prendre part à des activités sociales qui favorisent le mieux-être;
- Côtoyer du monde dans le cadre d'activités « normales » n'ayant rien à voir avec l'expérience traumatisante. Si vous avez rompu des liens qui comptaient à vos yeux, faites l'effort de les renouer;
- Se joindre un groupe de soutien; rencontrer d'autres personnes confrontées à des problèmes semblables peut contribuer à réduire le sentiment d'isolement, et apprendre comment les autres s'en sortent peut s'avérer inspirant;
- Progresser à sa propre cadence et apprendre à dire NON;
- Éviter de changer sa vie ou de prendre des décisions importantes immédiatement après une crise, sauf celles visant à améliorer sa sécurité personnelle;
- Demander de l'aide si les choses semblent insurmontables.
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Planifier sa propre sécurité pour réduire le risque d'être à nouveau victime
En cas d'inquiétude persistante quant à sa propre sécurité, il est possible d'élaborer un plan de sécurité personnalisé avec l'Unité d'aide aux victimes en situation d'urgence et nos partenaires communautaires, notamment le programme Supportlink de Services aux victimes d'Ottawa. Communiquez avec nous si vous avez de tels soucis.